Récits de (dé)confinement
Plateforme de participation du Réseau CNPA - CRPA
Plusieurs témoignages sur les Pays de la Loire
Les premiers jours ont été très difficiles pour que chacun trouve les moyens offerts à eux : les migrants, SDF et personnes isolées. Pour la nourriture, le CCAS décide au début de distribuer des repas froids puis des repas chauds par la cantine centrale de la ville : au début 20 personnes et aujourd’hui une centaine bénéficie des repas. Le bouche à oreille fonctionne.
Toutes associations d’aide alimentaire ont d’abord fermé puis sont aujourd’hui ouverts.
Le 1er avril, 96 familles du même quartier ont bénéficié gratuitement d’un colis alimentaire grâce à l’épicerie solidaire.
Pour se loger, parallèlement à la distribution de la nourriture, des centres d’hébergement se sont ouverts 24/24 pour accueillir les personnes à la rue. Pour l’instant, pas d’hôtel mobilisé pour accueillir des personnes à la rue.
Lors de ces services, un psychologue reçoit les personnes (accueillies, intervenants) lors des repas midi et soir : cela est très utile pour se sentir aider, écouter.
Un numéro unique accessible pour toutes personnes d’isolement est mis en place : une action coordonnée par le CCAS et le comité de liaison de santé mentale.
Le suivi médical : un dispensaire est ouvert pour les personnes suspectes. Un médecin bénévole et une IDE sont en lien avec l’hôpital.
Une personne vit en pension de famille et Les attestations de déplacement dérogatoires sont données par les responsables et assurent le suivi téléphonique tous les jours. Elle a été contrôlée et cela s’est bien passé, pas d’amendes. Elle continue à être suivie par son médecin traitant. Ses enfants l’appellent régulièrement.
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