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27 mai 09h57
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Le Confinement vu d'un CHU parisien. Récit de Marcel M ...
De tous les mots répertoriés depuis des lustres dans les dico confinement est celui le plus usité du vocabulaire français du moment. En banlieues comme à Paris,en provinces comme dans les départements la France des confinés ne jure que par le confinement Jugé protecteur pour les uns , anxiogène pour les autres le confinement serait-il un vice où une vertu ? Les avis sont partagés … Toujours est-il qu'il divise et ne laisse personne indifférent . De même que le confinement ne se vit pas de la même façon entre les confinés des centres d'accueil pour sans domicile et ceux au bord de la mer ... Comme chacun sait , le confinement doit sa surprenante notoriété à l'apparition du phénomène désastreux qu'est le covid-19, né coronavirus à Wuhan ( Chine) de gène inconnu, entré par effraction sur le territoire français où sa propension à tuer a placé le pays en état de guerre. Une guerre dont le covid-19 semble prendre l'ascendant sur des chercheurs désemparés face à la pléthore des morts semés sur le passage du covid-19 dont la virulence létale laisse le monde entière sans voix . Les contraintes qu' a engendrées cette épidémie fait du covid-19 le virus qui nous aura causé à nous tous bien des soucis . Devoir à porter le masque à la longueur des journées comme des enragés, se tenir à distance de son semblable d'au moins un 1 mètre comme des pestiférés, se munir d'un Sauf-conduit pour justifier tout déplacement comme aux heures les plus sombres de l'histoire sont des faits attentatoires à la liberté chère à la France . Au CHU où l'auteur de ce billet a ses pénates le confinement n'est pas vécu comme une fatalité. Chacun de résidents y met du sien pour faire barrage à la contagion malgré l'étroitesse de l'environnement qui rend aléatoire le respect de la distanciation physique. Le serrage des mains n'a plus cours, tousser devient suspicieux, les fumeurs continuent à fumer mais hors du fumoir rendu inaccessible au nom de distanciation sociale . Les fidèles à Bacchus n'en pâtissent en rien du confinement, ils s' approvisionnent au quotidien en liquide alimentaire vital à leur équilibre . La cheffe de service en charge du centre veuille avec une attention toute particulière à ce que tout aille pour le mieux . Et, il y a de quoi l'en remercier pour le travail fourni à ce jour ... Les apparentés aux grabataires et autres casaniers pour qui le confinement a du bon dans la mesure où c'en est fini des va-et-vient exténuants entre le réfectoire et les chambres sont aux anges, le repas étant désormais servi sur le pas de la porte de leur chambre . Une aubaine. Seul bémol, en l'absence de l'occupant où des occupants le repas est déposé à même le sol devant la porte à l'image de la gamelle animalière … La notion de l'hygiène voudrait qu'il en soit autrement. Comment ? Ben, ne rien déposer par terre, accorder à la personne absente la faculté de réclamer son plat à la cuisine avant la fermeture du local . Toujours à propos de repas, confinement ou pas il y a celles et ceux qui ne veulent pas des repas distribués avant les heures conventionnelles que sont 12 h et 19 h, histoire de ne pas voir leurs habitudes perturbées ... Ce virus, on l'a vu, fait l'unanimité contre lui. Au CHU comme partout ailleurs les épris de liberté de toutes les obédiences religieuses forment le même vœu celui de le voir disparaître à jamais afin de pouvoir retrouver nos libertés individuelles confinées. Cependant, le covid ( qui n'est pas si vide que ça …) peut se targuer d'avoir ébranlé le monde de par son ampleur. C'est en ce sens qu' il restera ancré dans la mémoire collective. Reste à savoir qui des chercheurs où du coronavirus aura le dernier mot. Ô covid-19 quand tu nous tiens.
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27 mai 09h57
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20 mai 12h12
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
D'hébergements en hébergements suite et fin... d'hébergement
La personnes qui était confinée en dormant parterre chez un particulier risque depuis le 11 mai de nouveau de se retrouver à la rue car l'hébergeur lui demande de quitter son appartement.
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20 mai 12h12
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
D'hébergements en hébergements suite et fin... d'hébergement
La personnes qui était confinée en dormant parterre chez un particulier risque depuis le 11 mai de nouveau de se retrouver à la rue car l'hébergeur lui demande de quitter son appartement.
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20 mai 11h43
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20 mai 11h33
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Une proposition concrète du CRPA Occitanie
Depuis quelques semaines, la France et ses habitants sont confrontés au virus Covid-19. Pour la santé de tous, il a été décidé d’un confinement général de la population, et pour les sorties justifiées des protocoles et du matériel de protection. Nous avons tous, vu et vécu la difficulté d’obtenir des masques, pourtant première mesure de protection. Le contexte actuel de la crise sanitaire expose les personnes à la rue à des risques pour leur santé déjà fragilisée par leurs conditions de vie. Si nous voulons leur donner accès aux droits, aux soins / hygiène et à l’alimentaire, nous devons leur faciliter l’accès à ces équipements de protection. A ce jour, il est recensé environ 300 personnes vivant à la rue (hors squats et bidonvilles) ne bénéficiant d’aucune protection. Rappelons que cette protection est nécessaire autant pour ces personnes que pour les autres. Ce sont des publics très éloignés de vos structures de proximité, c’est pourquoi il nous semble qu’il serait adapté de mutualiser ensemble nos moyens pour les faire accéder aux mesures barrières, et ainsi leur droit à la dignité. Le Conseil Régional des Personnes Accueillies/Accompagnées (CRPA) fait l’objet d’un décret depuis le 26 octobre 2016, et est budgétisé par la DGCS depuis mars 2010. Les personnes qui le composent ont connu la rue, et depuis 2011, s’engagent à la visibilité des conditions de vie à la rue. Le CRPA s’inquiète, se soucie et demande qu’avant la sortie définitive du confinement, il soit possible de mettre en œuvre une distribution de masques pour les personnes concernées par la précarité, en toute bienveillance dans l’approche et la dignité des personnes fragiles. Nous vous proposons dans une démarche pertinente d’accompagnement des personnes en situation de précarité de nous aider à mettre à disposition un KIT SANTE / PREVENTION COVID-19 par personne et par semaine jusque fin mai 2020. Sa composition est : - Pour chaque kit, 14 masques par semaine par personne, cela représente une quantité de 12 600 masques jusqu’au 31 mai ; - Pour chaque kit, 14 pochettes plastiques biodégradables pour jeter en toute sécurité chaque masque soit 12600 unités ; - Pour chaque kit, un marque-page informatif/explicatif sur l’utilisation du masque (cf en PJ) ; - Pour chaque kit, une affiche santé du CRPA/Plateforme Santé Précarité en format poche concernant les orientations vers les dispositifs santé (cf en PJ). Nous vous proposons nous, le CRPA, de nous investir directement auprès de ce public dans une démarche de « aller-vers » en collaboration avec les diverses maraudes existantes (qui pour certaines ont d’ores et déjà donné leur accord de principe) afin de valoriser l’approche expérientielle par des pairs. La distribution de cet outil permettra de retisser le lien de confiance et sera bénéfique autant pour les personnes concernées que pour les professionnels de proximité. Nous comptons sur votre appui et sur l’intérêt bien éclairé que vous avez pour les personnes de la rue, afin de soulager leurs inquiétudes qui est la même que tout-un-chacun, mais avec moins d’informations et sans doute de compréhensions de la dangerosité du virus. Le CRPA, étant partenaire de manière soutenue, engagée et dynamique avec les acteurs de la Plateforme Santé Précarité, serait très heureux d’être au cœur de cette action. Nous vous sollicitons afin de déployer cette action centrée sur l’amélioration des conditions de vie et de protection des personnes en situation d’exclusion et de fragilité. C’est pourquoi nous vous demandons une contribution (urgente/ rapide) au niveau des moyens de protection : - 12 600 masques chirurgicaux à usage unique du fait que les masques lavables ne sont pas adaptés pour ce public. - 12 600 sacs biodégradables de sécurité pour jeter les masques (coût à l’unité de 0,02 ct). Nous fournirons les outils d’information tels les affiches santé et marque-pages d’utilisation des masques. Les personnes en situation de précarité, et les formes de précarité ont souvent été oubliées, et depuis trop longtemps. Par notre considération et des actions fortes, nous pouvons protéger, réhumaniser et redonner la visibilité de nos citoyens oubliés… Nous vous remercions pour le meilleur accompagnement des personnes à la rue et en situation de précarité. Les membres du CRPA.
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20 mai 11h27
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Changer la façon de voir l'humain,
Mon opinion c'est qu'on attaque pas les riches par jalousie, mais par légitime défense. L'accaparement de la richesse est la cause de la pauvreté. Les riches ne sont pas seulement indifférents à la pauvreté , ils la créent et la maintiennent. Les riches ne représentent pas le peuple mais ils s'érigent en dictateurs.
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20 mai 11h21
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
LE CALVAIRE SANS FIN D'UNE MÈRE ET SA FILLE.
Une jeune dame,l en plein burn out, depuis 2 ans, et sa fillette malade, âgée de 3 ans, sont laissées à l'abandon dans un domicile insalubre depuis au moins 3 ans. Malgré un dossier prioritaire pour un relogement d'urgence, rien n’y fait. Malgré l'avis du médecin (17-09-2019), dans un rapport demandant un relogement rapide pour l’état de santé de la fillette, l’Agence régionale de santé (ARS), la Mairie (14 août 2019) demandant à la bailleresse de faire des travaux, rien n'y fait. La Mairie elle-même n’a relogé qu’une seule personne de cet immeuble. Vivant dans une chambre insalubre sans douche, pendant la période de confinement, elle ne pouvait même plus se laver car, pour le faire, elle devait quitter son domicile. La ville en Île de France, sous administration du Rassemblement national, consciente de ce fait, du moins, la personne chargée du logement au sein de la Mairie se contente de leur dire qu’elle ne peut rien faire pour eux. Pire, elle leur dit d’aller vivra à Beauvais si la ville ne leur apporte pas satisfaction. Le Maire lui-même, a embrayé le pas en disant qu’il ne pouvait rien faire pour eux. Sachant que Mme est en pleine détresse, et pourtant ayant des revenus de 1300 euros/mois, la situation est inadmissible. Elle a de surcroît, un garant. Cet état de fait peut-il justifier cette attitude ? Au lieu de renvoyer cette famille vers sa bailleresse qui a l'obligation de faire les travaux dans ce logement insalubre, le bon sens et l'humanité commandent un relogement car, même s'il y a des travaux, la famille ne pourra y habiter pendant.
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20 mai 11h16
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Sonia en résidence sociale 3° et 4° entretien
Sonia a toujours peur d'attraper le covid mais elle va beaucoup mieux sur le plan du moral; Elle me dit qu'elle discute avec les personnes et que ses enfants doivent reprendre leur activité le 11 mai. Elle attends avec impatience l'intervention du président de la république. Le 7 mai , Sonia me dit qu'elle est sortie faire des courses et passer des examens médicaux. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans la rue. ça a été très dur pour elle de sortir mais elle dit que ça lui a fait du bien.
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14 mai 11h30
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Violences conjugales, changement de pratiques, plus d'agilité...
Les violences conjugales ont fait un bond de plus de 32 % depuis le début du confinement. Souvent le responsable de violences à été évincé du domicile. Là aussi il faut se saisir des solutions mises en place durant ce confinement pour les renforcer, les institutionnaliser. Un retard énorme a été noté avec nos amis canadiens qui depuis le début des années 80, ont mis en place un accompagnement des responsables de violences. Des centres avec un suivi psychologique leur ont été dédié. Seule la compréhension avec une aide psychologique aura un impact, une réelle incidence sur le nombre de féminicides en général et la diminution des violences au sein des familles Il est grand temps de profiter de l' agilité offerte par la gestion de la crise du covid_19 pour efficacement traiter ce FLÉAU à bras le corps. Offrir des hébergements d'urgences aux victimes est souvent le DÉBUT de plusieurs années "d'errances "locatives, d'insécurité. Humainement, déstabiliser totalement la vie de la famille et celle des enfants, lorsqu'il y en a , est très préjudiciable pour leur évolution. Ensuite il serait plus judicieux d'un point de vue comptable de prendre en charge LE responsable des violences. Une économie considérable qui peut être utilisée pour créer des structures et mettre en place des dispositifs d'aides spécialement dédiés pour eux SANS STIGMATISATION Il est impératif de maintenir le cadre de vie de la famille et d'éloigner le responsable en lui donnant la possibilité d'être accompagné. Le soin est IMPERATF! Car quand bien même la victime est mise à l'abri, les violences persisteront et avec le temps, elles se reporteront sur quelqu'un d'autre ou bien elles finiront par un drame. La plupart des victimes de violences décédées ont toutes tentés de trouver de l'aide. TOUTES! Mais aucunes n'a été prises au sérieux d'où ces drames. Un changement de pratiques s'impose d'URGENCE. Cesser de penser que ces violences sont culturelles par conséquent : "on" laisse faire...
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06 mai 15h38
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
CRPA - AURA, je dois avouer que je compte plus les jours 1
Tout est question d'organisation, mon studio de 29m2 nous accueille, mon petit-fils et moi pour toute la durée du confinement, sa maman travaille. Il a fallu composer avec les habitudes d'une grand-mère et celles d'un enfant de 7 ans 1/2. Nous avons l'aide de la télévision pour les séries, (surtout pas les infos ) l'ordinateur pour internet, la radio pour mettre de l'ambiance musicale, la Nintendo pour jouer avec les copains, la vidéo conférence avec la maîtresse pour ne pas perdre de vue l'école !! !la cuisine m'occupe aussi beaucoup, je pense prendre quelques kilos d'ici la fin de l'enfermement. Je respecte à la lettre les consignes et ne sort que pour aller à la pharmacie et au super marché ( j'ai la chance de posséder un véhicule) et tous les mardis à la banque alimentaire, dans la villa des Hutins où je réside. J'ai aussi la chance de bénéficier d'une belle terrasse ce qui nous permet de manger au soleil quand il y en a. J'ai des liens affectifs très forts avec mon petit-fils et cela aide beaucoup à l'harmonie dans notre quotidien. Je suis cardiaque, j'ai de l'emphysème et 75 ans ! Je ne souhaite pas raccrocher les gants tout de suite . Le gros bémol dans toute cette organisation c'est l'attitude de certains voisins qui ne respectent pas le confinement et prennent tout à la légère. Ils se mettent en danger, c'est leur problème, mais ils nous mettent en danger et cela m'est insupportable ! Je ne sais pas pour combien de temps nous allons être confinés, mais, pour l'instant, tout roule ! Aline Clément-Maillet
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06 mai 15h31
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
CRPA - AURA, je dois avouer que je compte plus les jours
Je dois avouer que je compte plus les jours et que je ne me souviens même pas de la date du début de cette aventure-catastrophe ! ! Il est clair que parfois le moral est en baisse et qu'il faut se redresser pour ne pas sombrer. Mais il y a tant à faire pour effacer le côté sordide de ce confinement ! De nombreux messages d'amitié me parviennent de Belgique, du Canada, de Suisse, de la Nouvelle-Calédonie, des USA et de France bien sûr. C'est agréable de sentir que des amis s'inquiètent de la santé d'une vieille dame ! Pour entretenir la forme, il faut s'habiller comme si l'on devait sortir, après une bonne douche. Penser aux repas que l'on doit préparer, au ménage qui doit être au top, et suivre les devoirs d'un petit garnement qu'il faut encadrer gentiment pour ne pas devenir folle ! Heureusement que la visio avec sa maîtresse me donne un coup de pouce pour la scolarité. Dire que les vacances commencent Pour que la journée se déroule sans trop de stress, il faut bien sûr écouter de la musique, les « grosses têtes » et regarder « les marseillais » et « scènes de ménage » pour avoir le sourire !!! Mes voisins se sont calmés, mais le confinement n'est pas trop leur tasse de thé ! C'est terrible de voir des adultes aussi peu conscients de l'énormité de cette pandémie et qu'ils ne prennent pas en compte que leur attitude les met en danger et met en danger leur entourage. Aline Clément-Maillet
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28 avr. 12h47
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Avoir faim c'est dur, mais quand on n'a pas d'aide c'est encore le pire
Rien à changer jusqu'à présent, car ni les maraudes, ni les associations n’étaient pas passées pour nous voir où nous laisser quelques matériels ou d'autres choses. On n'a pas toujours les matériels de protections (gel Hydro – alcoolique, les masques, les gants...). Rien à changer, toujours dans les mêmes conditions.
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28 avr. 12h41
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Le confinement ne m’intéresse pas
Je suis X Je remercie l'Etat qui a pensé de nous remettre un bon alimentaire, malgré ça je continue toujours à la rue dans les mêmes conditions, pour manger je dépend des invendus et aussi je me réveille très tôt, afin d'aller chercher à manger dans les différentes poubelles. Je demander les petites pièces à la rue, dans les métros, bus et tram... Car je suis toujours dans la merde.
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24 avr. 12h14
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Le point de vue de madame YY
Une crise sanitaire qui vous enferme dans des recommandations à vous mettre la tête à l'envers Déjà rien que les autorisations ressemblent à des sorties faites par les autorités pénitentiaires Et on nous poussent indirectement à faire des achats comme si on se préparait à une guerre Et pour couronner le tout on doit s'attendre à une crise financière Pour ceux qui sont déjà précaires Et vogue la galère Destination la misère
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24 avr. 12h08
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Le point de vue de madame YY
Oui on est bien d accord que cette crise sanitaire vous attaque la santé, Mais ce qui est fou c est qu'après , Elle frappera beaucoup Sur les personnes qui peinent a rester debout Et on leur donnera un bon coup En prenant leurs sous Pour les mettre bien a genoux. Un point c est tout
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24 avr. 12h05
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
En addiction, un public chasse l'autre
Quand on demande à certains dispositifs et à nos référents sociaux et médicaux de prioriser l'accueil du public sous le COVID-19, cela a un impact sur le suivi des autres qui sont accueillies dans ces dispositifs. En effet depuis longtemps nous, les accueillies des dispositifs, nous bataillons pour avoir des outils de consultations de base au sein des structures médicales-Sociales comme en addiction, pour les personnes encore dans la rue et qui n'ont pas de médecin généraliste. Car il ne faut pas simplement, faire des prescriptions de substitution et on les renvoies d'où ils viennent, sans se poser de question de bases exemple la personne tousse et évoque qu'elle se sent fiévreuse. On lui dit pas de matériel, qu'ils sont addictologue et pas généraliste, vous avez qu'à aller voir un médecin de ville, (la blague de la patate chaude,) sachant qu'il y a très peu de médecin de ville ou secteur, qui acceptent de prendre en charge de nouveaux patients encore moins, une personne toxicomane ou ex toxicomane. Cependant, de plus en plus on voit le métier des praticiens généralistes disparaître et que ces des maisons de santé de secteur qui prennent le relais , mais même pour aller vers celles ci, il faut avoir une couverture sociale et être accompagnée d'un courrier d'un confrère bref.... Le choc Et là le Coronavirus arrive, la donne change. On reçoit un autre public, dans un accueil inconditionnel et sans distinction et on fait du aller vers , avec des thermomètre tout neufs. Nos travailleurs sociaux et médecins ont pour mission de se mobiliser à cet effets et nous on se retrouvent avec des référents débordés. Certains travailleurs sociaux se retrouvent soignants alors, qu'ils sont travailleurs sociaux ou éducateurs; les médecins se retrouvent surchargés et des patients qui ne sont pas reçus par leur médecin habituel, mais un autre qui fera une prescription. Oui des questions se posent : Avoir aux moins quelques outils de base ( comme des thermomètres, balance pour nous peser) être accueillie dans la prise en compte générale et globale dans la santé et le social Je m'aperçois qu'il fallait, cette crise sanitaire pour qu'il y ait des choses qui bougent pas forcément dans la cohérence j'en conviens. Mais des constats et des questions remontent à la surface que cela soit par des personnes accueillies et des pros comme: Faudrait il remettre des consultations de bases dans certains centres d'addictions) avant la prescription des substitutions ? Pourrait on armer des dispositifs de santé?: Au moins quelques outils de base et produits non périmés ( comme gels désinfectant non périmés depuis 2016,des thermomètres, balance pour nous peser qui sont neufs ou pas trop endommagés) pour être accueillie dans la prise en compte générale et globale dans la santé, surtout pour ceux qui n'ont pas encore accès aux droits et aux soins et ceux qui sont en errance
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24 avr. 11h50
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Sonia en résidence sociale suite
Sonia est très fatiguée. Elle préfère dormir. Elle pense ne plus pouvoir supporter le confinement. Tout le monde souffre et a peur et elle pense à la paix dans le monde entier. Ce n'est pas facile mais elle sort tous les jours 15 minutes dans le jardin sur les conseils de son médecin. Elle a 7 enfants: 5 au pays et 2 ici. C'est son fils qui lui fait ses courses. Elle espère des nouvelles de sa famille et a beaucoup de chagrin de par cette séparation. Le téléphone ce n'est pas pareil que les rencontres. Elle reste beaucoup à regarder par la fenêtre et trouve que les personnes ne respectent pas sérieusement les règles quand il fait chaud.
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24 avr. 11h44
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Françoise résidence sociale suite
Françoise rumine car ses rendez vous médicaux sont annulés. C'est compliqué et le moral en prend un coup. Sur la télé, elle dit que les informations se contredisent et perturbent les gens qui ont besoin de repères. Elle aimerait des réponses concrètes. Elle est choquée par les mesures prises pour les personnes âgées. Elle a 71 ans et est très active. Elle fait des exercices sportifs à la maison et va demander une certificat médical pour pouvoir sortir. Elle compare les autres pays et trouve que l'Allemagne est bien plus consciencieuse. Elle trouve bien que les EHPAD ait pu reprendre les visites familiales. Elle propose de créer une plate forme pour faire remonter toutes les informations médicales
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23 avr. 23h49
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
SIAO, beaucoup trop d"opacité encore !
Les SIAO sont au cœur des dispositifs d'hébergement et de logement. Cependant dans certaines Régions, les décisions sont encore prises à huis clos . Les professionnels et les personnes concernés dont le rôle est pourtant bien défini par la loi 2002-2 et plus particulièrement par le Décret n° 2016-1440 du 26 octobre 2016, sont écartés de cette instance. Il est impératif d'instaure des règles transparentes sur tous les territoires et de faciliter la Participation des personnes concernées dans toutes les instances utiles et qui de près ou de loin ont un impact sur leur situation.
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23 avr. 23h34
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Nouvelle proposition à Récits de (dé)confinement
Respect et Digité Pour Nos Aînés
70 ans et vit depuis 30 ans dans des conditions terribles que le confinement a rendu insupportable Déjà presque 5 semaines que cette locataire parisienne se lave à l’eau froide avec une petite bassine. Avant le confinement, elle faisait chaque matin deux heures de trajet pour se rendre aux bains-douches. Malgré ses recherches, elle n’a pu trouver d’endroit où l’accès soit réservé aux femmes le matin. « Depuis le coronavirus et le confinement, je n’y vais plus… Déjà, avant, ce n’était pas facile, c’est très peu nettoyé et vraiment pas propre. Je suis sûre que ce n’est jamais désinfecté… alors depuis le confinement, je n’ose pas imaginer dans quel état ce doit être ! » Depuis la mi-mars, les conditions de vie de Mme X. se sont encore détériorées et l’absence de douche quotidienne pèse beaucoup à cette locataire qui ne peut plus sortir autant qu’avant pour fuir son logement déclaré insalubre et interdit à l’habitation depuis 2019. « Je n’ai pas l’électricité ni l’eau chaude… Avant le confinement, j’arrivais à supporter et je me débrouillais sans ; je restais le plus longtemps dehors et ne rentrais chez moi que pour dormir. Aujourd’hui, c’est devenu vraiment dur. Je fais ma toilette à l’eau froide et heureusement que les laveries restent ouvertes pendant le confinement car je ne sais pas comment je ferais avec le linge ! Pour recharger mon portable, je vais aux bornes de taxis ou aux arrêts de bus, je ne peux plus aller dans les gares. « Je suis quelqu’un de dynamique, qui vit beaucoup dehors ; j’ai des amis, je vais au cinéma, aux expositions, dans les cafés. Aujourd’hui, plus rien… c’est difficile car du coup, je reste chez moi où les conditions de vie sont vraiment réduites au minimum. Je lis et je fais des mots croisés avec ma lampe électrique. » Depuis 30 ans, Mme X. vit dans ces conditions indignes et malgré l’arrêté préfectoral demandant en 2019 au propriétaire de réaliser les travaux de remise aux normes nécessaires, rien n’a été fait. « Heureusement que l’Espace Solidarité Habitat (ESH) et l’avocat avec lequel on m’a mise en relation me soutiennent ! Aujourd’hui, je demande juste que justice me soit rendue car en plus, le propriétaire me demande des loyers que j’ai déjà versés… Toute seule, je ne m’en sortirais pas. » Au 2e étage de ce petit immeuble parisien, Mme X. reste la seule locataire sous le régime de la Loi de 1948. À 70 ans, elle a repris espoir car elle ne se bat plus toute seule. en effet elle déclare: « Grâce à l’ESH, j’ai été reconnue prioritaire Dalo et début mars, j’ai appris par courrier de la préfecture que j’allais passer en commission pour l’attribution d’un logement social… J’espère juste que la commission se réunira rapidement après le confinement… De toute façon, je n’ai plus qu’à attendre ! » Priorité pour nos aînés....
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